Jane Eyre (BBC 2006)

Jane, you have no idea what is it to feel the very beat of someone’s heart within one’s breast.

Bon, pour changer un peu (mais juste un peu alors !) un petit article sur une mini série produite par la fameuse chaine BBC (Thank you England.) En effet j’apprécie beaucoup les séries que produit cette chaine. C’est pourquoi j’ai décidé de partager mon avis. J’essayerai donc de faire quelques articles de plus sur ce sujet (mais je ne promets rien, cela dépendra aussi du nombre de vue, ce n’est pas que j’oblige les gens à lire mes articles, au contraire, cela me fait énormément plaisir quand certains prennent la peine de le faire mais j’écris avant tout pour vous justement et si cela n’intéresse personne, je n’en vois pas trop l’utilité.) Enfin bref, il faut commencer à un moment alors allons-y.

Jane Eyre est un roman de Charlotte Brontë, il a été adapté plusieurs fois que ce soit au cinéma ou à la télévision (j’ai vu également le film Jane Eyre sorti en 2011 mais ce ne sera pas le sujet traité ici.) Donc c’est une production anglaise qui date de 2006 avec Ruth Wilson dans le rôle de Jane Eyre et Toby Stephens qui incarne Mr. Rochester. Cette mini série est constituée de quatre épisodes.

Jane Eyre est un fameux personnage, pour commencer, avec une enfance (et même une vie) très difficile. Elle est orpheline, élevée par sa tante, qui la déteste, jusqu’à ses dix ans. Envoyée ensuite à l’orphelinat Lowood, elle reçoit une éducation catholique, ultra stricte. Elle se passionne alors pour le dessin et devient très talentueuse. Jane trouve un emploi de tutrice (« une jeune fille » au pair aujourd’hui) chez Mr. Rochester. Afin d’éduquer sa pupille Agnes. En gros, Jane Eyre c’est ça. Je ne vais pas parler du livre, quoique certaines fois je vais être obligée d’y faire allusion car l’histoire dépend du roman n’est-ce pas ? Mais j’essayerai de centraliser mon avis surtout sur le rendu visuel.

Personnellement j’ai beaucoup aimé cette adaptation, elle est parfaitement réussie, j’ai une légère préférence pour les deux premiers épisodes mais globalement c’est très bien construit. Un vrai petit coup de coeur, grâce à l’interprétation et à l’intrigue (amoureuse mais pas seulement) principalement. Déjà j’adore l’acteur Toby Stephens, vraiment talentueux, il livre une prestation de Mr. Rochester, remarquable. Vrai, attachant, dès la première scène où il rencontre Jane, on est transporté dans son univers sombre, implacablement. Mais toute la série illustre bien un monde sombre, noir, glauque. Le château, le pensionnat. Des lieux peu éclairés, assombris. Si l’on analyse un minimum, deux impressions contradictoires ressortent, un emprisonnement permanent dans un monde lugubre et triste et en même temps une espèce de liberté due à cet éloignement de la civilisation et de tout jugement. Le monde qui juge est d’ailleurs incarné par les invités de Mr. Rochester notamment Miss Ingram, parfaitement méprisante et même risible quelques fois je dois le reconnaitre.Les invités font une apparition mais n’arrivent pas à s’imposer dans ce monde déjà pré-établie et ne font que renforcer ce lien puissant qui uni nos deux héros. C’est pourquoi quand Jane et Mr. Rochester cohabitent, un rapprochement se forme. Mais c’est tout à fait crédible, leur deux personnalités opposées et en même temps similaires s’attirent. Et l’on comprend donc que les deux protagonistes tombent amoureux parce qu’il faut le préciser ce n’est pas toujours le cas je vous assure, dans une certaine adaptation (voire Jane Eyre 2011) on ne comprend même pas, par rapport aux échanges, qu’il se produise si vite une demande en mariage (même si bien sur on s’y attend vu que c’est le but de l’oeuvre) mais je pense sincèrement que ça ne tient pas la route, alors qu’avec des caractères pareils il est possible de faire tellement de choses.

Enfin bref, les deux acteurs incarnent donc parfaitement leur personnage respectif. Ruth Wilson incarne une Jane Eyre froide, détachée (belle interprétation) mais dès qu’elle commence à s’impliquer et à dévoiler quelques sentiments, son visage s’anime et tout ça pour le plus grand plaisir du spectateur. Parce qu’au fonds, Jane est une passionnée mais dans un contrôle permanent (en effet la passion n’est pas vraiment la plus grande qualité pour une catholique à cette époque.) Les échanges entre les deux personnages sont juste magiques, ils s’opèrent crescendo, et sont de plus en plus intenses.

Je n’ai pas voulu trop en dévoiler (mais c’est très dure) au cas où certains ne l’auraient pas encore vu et en ont l’intention. J’ai adoré ces quatre épisodes, beaucoup de rebondissement, ne vous fiez pas aux apparences, on est loin de la mini série pépère, ennuyante. Entre l’alchimie partagée par les deux personnages et l’intrigue conductrice, on n’a pas le temps de languir. La fin est superbe, émouvante à souhait et puis les dialogues sont superbement bien écrits. J’adore.

4 réflexions au sujet de « Jane Eyre (BBC 2006) »

      • Cette adaptation m’a envoûtée, enchantée, bouleversée et je ne veux pas voir des autres adaptations.

        Les deux acteurs ont su données l’âme des personnages crée par Charlotte Brontë. Car c’est comme cela que j’avais imaginée.

        Depuis, je regarde encore et encore la série, je lis les livres en toutes les traductions (j’ai acheté 5 livres Jane Eyre) et je ne me lasse pas.

      • Je suis tout à fait d’accords avec toi Dora, pour moi, incontestablement Jane Eyre (2006) est la meilleure représentation du livre de Charlotte Brontë. Les deux acteurs sont formidables et l’alchimie qu’ils partagent est vraiment puissante. Je n’ai pas vu les autres adaptations par exemple le film avec Charlotte Gainsbourg et William Hurt ou bien la mini série avec Timothy Dalton et Zelah Clark. Mais c’est difficile de vouloir regarder les autres versions quand on a trouvé l’adaptation parfaite. Et rassure toi moi aussi je re-regarde très souvent Jane Eyre (2006)

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